Recommandations sur les stratégies de supplémentation en fer lors d’un stage en altitude chez l’athlète

Le réseau ASTRE

Depuis les Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020, de plus en plus de fédérations ont fait le choix d’intégrer les stress environnementaux (altitude, chaleur, humidité) dans leur préparation. La montée en puissance des installations hypoxiques dans les centres du réseau grand INSEP (RGI) et privés contribue à la modernisation des équipements et à l’amélioration des conditions de préparation des sportifs français. Dans ce contexte, le réseau Accompagnement à la performance en stress environnemental (ASTRE) a été déployé au sein du RGI en 2020, agissant comme une task-force et réunissant des personnes ressources de centres du RGI, de fédérations, ou encore de clubs sportifs accompagnant des sportifs de haut niveau.

Objectif du livret

De nombreuses fédérations utilisent aujourd’hui l’altitude dans le cadre de leur préparation, mais des variations de niveau d’information et de stratégies sont observables. Des experts de la thématique ont constaté que les mesures de masse d’hémoglobine, du niveau de fer et de supplémentation en fer connaissent un grand écart. L’objectif de ce livret de recommandations est donc de définir des procédures d’accompagnement et de mesure standardisées à destination des athlètes, de leurs entraîneurs, staffs et encadrants, abordant divers aspects inhérents à la question de la supplémentation en fer en altitude.

Recommandations

Pour optimiser les stratégies de supplémentation en fer lors d’un stage en altitude chez l’athlète, il est crucial de réaliser des bilans sanguins préalables pour évaluer le statut en fer de l’organisme (figure 1). Ces bilans doivent être effectués à distance de toute sollicitation intense et comprendre une série de marqueurs sanguins pertinents. Sur la base des résultats, une supplémentation en fer adaptée devrait être envisagée (figure 2), en prenant en compte la tolérance individuelle et le type de fer à utiliser.