Jeux Olympiques et Paralympiques
L'INSEP au coeur de Paris 2024
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L’INSEP signait l’an passé une convention avec Paris 2024. Depuis, pouvez-vous nous dire ce que cette collaboration a apporté à la candidature ? Et notamment dans la valorisation et la promotion du projet ?
Cette convention signée avec l’INSEP en février 2016 était une évidence, elle nous a permis d’élaborer une feuille de route commune jusqu’au 13 septembre prochain. Quatre axes majeurs de collaboration avaient alors été identifiés : la mobilisation des athlètes, l’animation des territoires, les relations internationales et la veille sportive. Pour chacun, nous avons mené de nombreuses actions communes non seulement pour promouvoir notre candidature en France et à l’international, mais également pour la faire évoluer ensemble. Ainsi, la participation active des personnels de l’INSEP et de certains centres du Grand INSEP aux ateliers de concertation Paris 2024 a permis ces évolutions. La contribution de nombreux athlètes aux moments forts de notre candidature, tels que la remise de notre premier dossier à la Philharmonie en février 2016 puis le 2e Forum des Athlètes du CNOSF, organisé à l’INSEP en octobre 2016, a été précieuse. La présence de l’INSEP à nos côtés lors des grands rendez-vous internationaux fut essentielle, en particulier lors les Jeux Olympiques de Rio et pendant l’Assemblée Générale de l’Association des Comités Nationaux Olympiques (ACNO) en novembre 2016 à Doha.
Et ces exemples ne sont que la partie visible de nos actions communes, car c’est au quotidien que nous collaborons avec l’INSEP, notamment grâce au soutien de son Directeur Général, Ghani Yalouz, et de la Cellule des Relations Internationales. Que notre Directeur des sports, Jean-Philippe Gatien, soit également Président du conseil d’administration de l’INSEP a consolidé et systématisé la présence de l’INSEP dans nos réflexions. Depuis plus d’un an, l’engagement sans faille de l’institut est une vraie force pour notre candidature. De nombreuses délégations étrangères ont visité l’INSEP ces dernières années dont le président du CIO, Thomas Bach, qui a été reçu il y a quelques mois.
Est-ce qu’au sein du comité de candidature, vous avez eu des retours sur ces différents événements ? Pensez-vous qu’ils puissent avoir un impact ?
Lors de mes déplacements à l’étranger, j’ai régulièrement l’occasion de mesurer combien l’INSEP est connu et reconnu dans le monde entier. C’est un formidable atout pour notre pays et notre candidature. C’est pourquoi lors de la venue de Thomas Bach à Paris en octobre 2016, nous souhaitions vivement qu’il débute sa visite par l’INSEP, où se déroulait au même moment le 2e Forum des Athlètes. En tant que champion olympique, il a été très touché de venir pour la première fois dans ce haut lieu d’entraînement des sportifs paralympiques et olympiques français et de pouvoir échanger avec des athlètes de toutes les générations : des escrimeurs des Jeux Olympiques de 1976 à Montréal, qu’il a côtoyés pendant sa carrière d’athlète, aux champions de demain qui pourraient participer aux Jeux de 2024.
De manière générale, le savoir-faire de l’INSEP est reconnu à l’international et en accueillant de nombreux camps d’entraînement ou délégations étrangères, l’institut contribue pleinement au rayonnement de la France, du sport français et de notre candidature. Le travail mené au quotidien en matière de relations internationales reflète parfaitement l’esprit de notre candidature : ouverte sur le monde, accueillante et avec la vocation d’être partagée avec le plus grand nombre. A l’INSEP, le slogan « Venez partager » prend tout son sens…