Formé à l’INSEP, Brahim Asloum est devenu champion olympique de boxe dans la catégorie mi-mouche (48 kg) en 2000 aux Jeux de Sydney. Également champion du monde WBA en poids mi-mouche en 2007, il est aujourd’hui l’un des hommes influents de la boxe française et mondiale tout en menant en parallèle une carrière de promoteur et d’acteur. 

En 2003, l’athlète handisport (catégorie 46) Arnaud Assoumani se révélait sur la scène continentale en remportant deux médailles d’or (hauteur et relais 4 x 100 m) et « seulement » l’argent à la longueur aux championnats d’Europe. C’est pourtant à la longueur que l’Insépien se construira ces dernières années l’un des plus beaux palmarès de l’athlétisme français avec notamment un titre paralympique en 2008 et deux titres mondiaux en 2006 et 2011.

À la même époque que Florian Rousseau, Félicia Ballanger faisait elle aussi briller les couleurs françaises sur les pistes. La Vendéenne possède un palmarès hors norme : championne olympique de vitesse en 1996 et 2000, championne olympique du 500 mètres en 2000, championne du monde de vitesse individuelle de 1995 à 1999, championne du monde du 500 mètres de 1995 à 1999.

Pendant plusieurs années, elle a été la référence mondiale du judo féminin. Née en Guyane, Lucie Décosse a remporté le titre olympique des – 70 kg en 2012, quatre ans après une première médaille d’argent en – 63 kg. Également triple championne du monde (– 63 kg en 2005 et – 70 kg en 2010 et 2011), quadruple championne d’Europe, elle est aujourd’hui l’un des entraîneurs de l’équipe de France.

Elle semblait faîte pour ce sport. Triple championne du monde de natation synchronisée en solo (2003, 2005, 2007), médaillée de bronze olympique en duo avec Myriam Lignot (2000), Virginie Dedieu a marqué les bassins du monde entier au cœur des années 2000 par sa grâce et son aisance technique et aquatique.

Le compagnon de route de Tony Parker à l’INSEP, chez les Bleus, mais aussi en club puisque Boris Diaw a remporté le titre de champion NBA avec les San Antonio Spurs en 2014 aux côtés de son ancien coéquipier du centre fédéral de l’INSEP. Le fils de l’ancienne internationale Élisabeth Riffiod a également été sacré champion d’Europe 2013 avec l’équipe de France dont il a longtemps été le capitaine avant sa retraite en 2018.

Certains le voyaient comme un génie sur les pistes. Christian d’Oriola possède l’un des plus beaux palmarès de l’escrime française. Quadruple champion olympique de fleuret (individuel en 1952 et 1956, par équipes en 1948 et 1956), double vice-champion olympique (individuel en 1948, par équipe en 1956), il a également remporté huit titres mondiaux (4 en individuel, 4 par équipes).

Consacré par la Fédération internationale de judo comme le plus grand judoka de tous les temps, David Douillet a longtemps été le « poids lourd » du judo français. Double champion olympique en plus de 95 kg en 1996 et en plus de 100 kg en 2000, médaillé de bronze olympique en plus de 95 kg en 1992, champion du monde en plus de 95 kg en 1993, 1995 et 1997 et en toutes catégories en 1995, il mène depuis sa retraite des tatamis un carrière politique.

Vice-champion olympique du 110 m haies en 1972, et champion d'Europe en 1974, Guy Drut a obtenu la consécration sur les pistes en décrochant le titre olympique en 1976 à Montréal. Après l’arrêt de sa carrière, il a embrassé avec succès une carrière dans la politique. Il est également membre du CIO depuis 1996.

Il restera à jamais le premier sportif français à avoir remporté trois titres olympiques, dans trois éditions des Jeux et dans la même discipline. Tony a été sacré en 2000, 2004 et 2012 dans la discipline du slalom canoë monoplace. Il est également triple champion du monde de la spécialité. Élu à la commission des athlètes du CIO, il est aujourd’hui l’actuel président du COJO Paris 2024.

Déjà auréolé d’un titre de champion du monde en salle et d’un titre européen en plein air, Sébastien Flute est devenu, en 1992, à seulement 20 ans, champion olympique de tir à l’arc. Il a participé à trois olympiades (1992, 1996, 2000). Le centre de tir à l’arc de l’INSEP porte aujourd’hui son nom.

Encore aujourd’hui, il reste la référence du « ping » français et le modèle à suivre pour toutes les nouvelles générations. Le pongiste Jean-Philippe Gatien a été double médaillé olympique (argent en simple en 1992 et bronze en double en 2000) et champion du monde simple messieurs en 1993. Il est actuellement Président du Conseil d’Administration de l’INSEP et Directeur des Sports du COJO Paris 2024.

Avec Céline Dumerc, Sandrine Gruda incarne la génération dorée du basketball féminin français. Formée au centre fédéral de basketball de l’INSEP, elle a remporté le titre de championne d’Europe en 2009 avec l’équipe de France avant de connaître l’apothéose aux JO de Londres en 2012 en devenant vice-championne olympique. Elle a également remporté l’Euroligue en 2013 et a joué dans le championnat nord-américain WNBA.

Avec son frère Christophe, médaillé de bronze des - 74 kg en 2008, Steeve Guenot, champion olympique des - 66 kg à Pékin et médaillé de bronze quatre ans plus tard à Londres, a porté haut les couleurs de la lutte française et du pôle France de l’INSEP pendant plus d’une dizaine d’années, s’inscrivant dans la continuité des glorieux anciens, notamment Ghani Yalouz, vice-champion olympique des – 69 kg en 1996.

Pendant près d’une décennie, Jean-François Lamour s'est construit l'un des plus beaux palmarès internationaux au sabre. Champion olympique individuel en 1988 et 1992, vice-champion olympique par équipes en 1984, médaillé de bronze individuel et par équipes en 1992, il a également été sacré champion du monde individuel en 1987.

La gymnaste Émilie Lepennec est rentrée dans l’histoire de sa discipline en devenant, à seulement 16 ans, la première championne olympique de la gymnastique française aux barres asymétriques en 2004, à Athènes. Très complète sur les quatre agrès, elle a également remporté le titre de championne d’Europe aux barres asymétriques et la médaille de bronze au sol en 2005.

Ancienne numéro une mondiale, Amélie Mauresmo a remporté deux tournois du Grand Chelem (Australie et Wimbledon) en simple, en 2006, trois ans après s’être adjugé la Fed Cup avec l’équipe de France. Elle a également été vice-championne olympique en simple lors des Jeux Olympiques de 2004, à Athènes.

Spécialiste du demi-fond, Alain Mimoun a marqué l’histoire en remportant le titre olympique sur marathon aux JO de Melbourne, en 1956, devant son éternel rival, le Tchèque Emil Zatopek. Également vice-champion olympique du 10 000 m en 1948 et du 10 000 m et du 5000 m en 1952, il venait encore régulièrement enchainer les tours de piste au cœur de la Halle Maigrot et sur le stade Omnès de l’INSEP jusqu’à sa disparition en 2013 à l’âge de 92 ans.

Estelle Mossely n’oubliera jamais son année 2016. Après avoir remporté le titre de championne du monde amateurs des poids légers en juin, elle deviendra aux JO de Rio deux mois plus tard la première boxeuse française championne olympique. Elle mène aujourd’hui une nouvelle carrière dans la boxe professionnelle.

Champion NBA avec les San Antonio Spurs en 2003, 2005, 2007 et 2014, MVP (meilleur joueur) des finales NBA en 2007, 6 fois All-Star NBA… le basketteur Tony Parker a longtemps incarné à lui seul la réussite de la formation à la française. Pur produit du centre fédéral de l’INSEP et très attaché au maillot Bleu, il a remporté le titre de champion d’Europe en 2013 avec l’équipe de France 13 ans après un premier sacre continental chez les juniors.

Sa foulée immense et déliée a fait rêver des millions de Français au cœur des années 90. Triple championne olympique d’athlétisme (400 m en 1992, 200 m et 400 m en 1996) et double championne du monde sur le tour de piste (1991 et 1995), la Guadeloupéenne Marie-Josée Pérec possède encore aujourd’hui l’un des plus beaux palmarès du sport français et reste l’une de ses icônes près de 20 ans après avoir raccroché les pointes.

Le phénomène du judo français. Champion olympique en plus de 100kg en 2012 et 2016, médaillé de bronze olympique en plus de 100kg en 2008 et 2021, vainqueur de dix titres mondiaux, champion du monde toutes catégories en 2008 et 2017, l’Insepien, né en Guadeloupe, pourrait rentrer un peu plus dans la légende du sport mondial s’il remportait une troisième médaille d’or aux jeux de Paris 2024, à domicile.

Le pistard Florian Rousseau s’est rapidement imposé comme le digne successeur de Daniel Morelon à la fin des années 90, une période dorée pour le cyclisme sur piste français. Sa polyvalence et son mental de compétiteur couplés à un physique hors norme lui ont permis de régner sur la discipline pendant près d’une décennie avec notamment trois titres olympiques (kilomètre en 1996, keirin et vitesse par équipes en 2000) et 10 titres mondiaux.

Après avoir intégré l’INSEP en 2008, Jimmy Vicaut, 27 ans, est devenu l’un des meilleurs sprinteurs du monde. Médaillé de bronze olympique avec le relais 4x100 m en 2012, champion d’Europe en salle sur 60 m en 2013, il est le codétenteur du record d’Europe du 100 m (9”86). 

Spécialiste de l’aviron, Sébastien Vieilledent est devenu champion du monde en 2003 et champion olympique en 2004 dans la catégorie du deux de couple avec son partenaire Adrien Hardy. Après avoir mis un terme à sa carrière de sportif de haut niveau, il a été entraîneur des équipes de France et membre de la commission des athlètes de haut-niveau au CNOSF.

Champion du monde amateurs des poids super-lourds en 2015, Tony Yoka a confirmé son statut de favori un an plus tard en devenant champion olympique des poids super-lourds aux JO de Rio. L’ancien boxeur du pôle France de l’INSEP est passé professionnel en janvier 2017.